4/13/2011

Les CCIV sont partis en stage...

Voilà, les cours ont touché à leur fin et les CCIV de la cuvée 2010-2011 se sont quittés en fin de semaine dernière pour aller débuter leur stage de fin d'études...
Les missions sont aussi riches et variées que les profils et nous espérons qu'elles seront un succès pour tous.

Prochaine étape : les soutenances de thèses professionnelles...

12/23/2010

A quels vins profite l'eldorado chinois ? [publié par Vitisphere.com le 23/12/2010]

Avec un taux de croissance annuel de l’ordre de 30% depuis trois ans, le marché chinois est le nouvel eldorado pour les vins français à l’exportation. Les vins de Bordeaux sont les premiers à tirer parti de cette croissance spectaculaire. Mais les autres régions viticoles françaises ne sont pas en reste et affichent également de belles performances.
La France domine le marché chinois des vins importés.

A qui profite l’essor spectaculaire des importations de vin en Chine ?
A la France en priorité puisqu’en 2009, les vins français représentaient 406 000 d’hl, soit 43% des volumes de vins en bouteille importés en Chine. Ils devancent largement leurs concurrents du Nouveau Monde : Australie et Chili arrivent en deuxième et troisième position avec respectivement 186 000 et 68 000 hl. L’Italie talonne le Chili avec 63 000 hl.
La Chine est désormais le 9ème marché de la planète pour le vin, avec 2,5 % des importations mondiales. A peine 10 % du vin consommé est importé, mais cela représente 40 % du chiffre d’affaires.

Les vins de Bordeaux en tête
Parmi toutes les régions viticoles françaises, c’est Bordeaux qui, de loin, connaît le plus gros succès sur le marché chinois. En l’espace de 5 ans, la Chine est passé de la 16ième à la 3ième destination en valeur pour les vins de Bordeaux. Sur 12 mois arrêtés à fin septembre 2010, les ventes ont encore progressé de 72% en volume (184 000 hl) et près de 100% en valeur (119 millions d'euros).
« Depuis 5 ans, nous doublons chaque année nos ventes en valeur, affirme Thomas Jullien, représentant permanent du CIVB en Asie. Chaque année, on s’attend à ce que la courbe de croissance se stabilise, mais nous n’avons toujours pas atteint le pic. Non seulement, la croissance se maintient à ce rythme incroyable de 100% par an, mais Bordeaux gagne également du terrain sur la part des vins importés en Chine. En 2009, le volume des vins importés en Chine a progressé de 59%, celui des vins de Bordeaux a bondi de 97% ».

Pour bon nombre de Chinois, les vins français se résument au Bordeaux :
Les vins de bordeaux représentent aujourd’hui les 2/3 des volumes AOP françaises exportées en Chine, et plus des ¾ des ventes en valeur. « Les vins de Bordeaux restent la référence au niveau mondial. Le Bordelais est la région qui concentre le plus grand nombre de très grands crus. Pour un marché émergent, les vins de Bordeaux sont une valeur sûre », analyse Thomas Jullien.
Qui plus est, l’implantation historique des vins de Bordeaux dans ce secteur, notamment à Hong Kong où les négociants britanniques ont de tout temps promu la consommation des grands crus bordelais, participe également à l’impressionnante renommée des vins de Bordeaux en Chine.
« Pour bon nombre de Chinois, les vins français se résument au Bordeaux », constate un responsable d’une autre interprofession. Nous avons un gros travail d’information et de formation à faire auprès des prescripteurs pour faire connaître les autres régions d’appellations françaises». La Chine au sens large (incluant Hong-Kong et Macao) est devenue le premier marché d’exportation pour les vins de Bordeaux. « Il est intéressant de constater une évolution des comportements d’achat qui témoigne de la maturation du marché », poursuit Thomas Jullien « Il y a 5 ans, la gamme des vins exportés était bi-polaire : grands crus et entrées de gamme. Depuis les gammes intermédiaires ont beaucoup progressé, les acteurs chinois du vin se professionnalisent et cette meilleure connaissance de nos vins les conduit à explorer de nouveaux créneaux ».

Les vins Sud de France en seconde position
Autre région à réaliser une belle percée au pays des mandarins, le Languedoc-Roussillon a multiplié par quatre le volume de ses ventes AOP en quatre ans. Avec 157 000 hl exportés en 2009, la région affiche un taux de croissance de 155% en volume pour ses AOP (27 000 hl) et 72 % pour les autres vins. Et les progressions sont supérieures en valeur (+163 % pour les AOP, +89 % pour les autres vins), signe d’une évolution des importations vers des vins plus haut de gamme. « Nous sommes la deuxième région viticole française derrière Bordeaux. Même en valeur, nos ventes dépassent celles de la Bourgogne, se réjouit Catherine Machabert, responsable export de la zone Asie à Sud de France Export, bras armé du Conseil Régional pour le développement à l’exportation des entreprises régionales. Sous l’égide de la marque ombrelle Sud de France, la Région n’a pas ménagé ses efforts promotionnels pour faire connaître les vins régionaux. Elle bénéficie également d’une présence permanente en Chine depuis l’ouverture en 2007 d’une Maison du Languedoc-Roussillon à Shangai, dirigée Yiran Liu, une Chinoise spécialisée en vin. Cette structure appuie les professionnels dans leur recherche d’importateurs et distributeurs. Elle organise également des formations pour les professionnels chinois du vin.

La reprise pour la Bourgogne, la Champagne et le Cognac
Les autres régions viticoles françaises ne sont pas en reste et mettent en place des actions diverses et variées pour faire connaître leur production. Depuis deux ans, le BIVB organise un wine tour en Chine, accompagnant une trentaine d’entreprises déjà exportatrices ou qui souhaitent s’implanter sur ce marché. Objectif : former et informer les prescripteurs et journalistes aux vins de Bourgogne. «Les professionnels chinois du vin font preuve d’une étonnante capacité dans l’acquisition des connaissances sur la Bourgogne, témoigne Nelly Blot Picquard du BIVB. En l’espace d’ un an, ils ont appréhendé les fondamentaux sur les vins de Bourgogne ». Les exportations de vins de Bourgogne ont réalisé une année record en 2008 avec 676 000 bouteilles exportées (deux fois plus qu’en 2007), pour un chiffre d’affaires de plus de 3 millions d’euros. Avec la crise économique mondiale, il a fallu
plus de temps pour écouler ce volume, ce qui n’a pas permis le renouvellement des commandes en 2009. D’où une baisse momentanée des exportations.
En 2010, une fois la bulle de 2008 absorbée, la reprise s’est fait nettement ressentir. Sur les sept premiers mois de l’année, les expéditions de vins de Bourgogne ont progressé de 55 % en volume et de 59 % en valeur. Si la relance se poursuit à ce rythme, le volume de Bourgogne expédié devrait, dès 2010, retrouver son niveau de 2008, avec un chiffre d’affaires en hausse à plus de 4 M€. Ce même ralentissement des ventes a été observé en Champagne où les ventes sont passées de 897 000 cols en 2008 à 581 00 en 2009. Mais la reprise est au rendez-vous pour 2010 : sur les 6 premiers mois de l’année (qui ne sont pas les plus gros mois), les ventes atteignent déjà 542 000 cols, soit une progression de 169 % par rapport à la même période de 2009. Le redémarrage est également tangible pour les cognacs dont les ventes s’étaient stabilisées entre les campagnes 2007/2008 et 2008/2009. En 2009/2010, les ventes renouent avec la croissance avec 16 millions de bouteilles exportées (+40%).

Les Côtes du Rhône misent sur le rouge
Dans la Vallée du Rhône, la mobilisation pour le marché chinois est récente. « Notre stratégie consiste à laisser les entreprises défricher le terrain. Nous commençons à intervenir sur un marché lorsque le volume des ventes atteint un niveau significatif», explique Olivier Legrand, directeur marketing. L’interprofession de la Vallée du Rhône a donc mené cette année ses premières opérations avec la réalisation d’une première étude extensive portant sur les consommateurs chinois, menée en partenariat avec Wine Intelligence, afin de bâtir sa stratégie sur ce marché. Une première campagne de communication a également été lancée, à destination des professionnels dans un premier temps. Reprenant le message utilisé avec succès sur le marché britannique « Think red, Think Côtes du Rhône », la campagne met en avant la couleur dominante des vins de la vallée du Rhône. « Dans la culture chinoise, le rouge est la couleur du bonheur. La communication vise donc à présenter les vins des Côtes du Rhône comme les vins du bonheur, avec la signature « Les vins des Côtes du Rhône, un bonheur qui n’attend pas », argumente Olivier Legrand. Cette année, les exportations de vins de la Vallée du Rhône vers la Chine devraient se situer entre 12 et 14 000 hl. Elles n’étaient que de 500 hl il y a 5 ans.

L’Alsace axe ses actions sur les accords mets et vins
Même l’Alsace s’est positionnée sur ce marché et commence à y exporter des volumes significatifs. En 2009, les ventes représentaient 1 100 hl, elles atteignent d’ores et déjà 1200 hl sur les 10 premiers mois de 2010, soit une hausse de 56% par rapport à la même période de 2009. « Nous avons commencé à nous rendre en Chine au début des années 2000. Nous étions alors pratiquement la seule région de production de blancs à s’intéresser à ce marché, très largement dominé par les rouges. Nous avons axé notre stratégie sur les accords mets et vins. Nos vins se marient très bien avec la cuisine chinoise. Et la croissance du marché est telle que les vins blancs, même s’ils sont moins consommés que les rouges, sont aspirés par la demande du marché intérieur », commente Thierry Fritsch, l’œnologue du CIVA.

Le marché chinois, bulle spéculative ou eldorado ?
Comment va évoluer ce marché chinois dans les prochaines années ? Les vins importés vont-ils continuer à croître au même rythme ? Ce sont bien évidemment les questions que se posent tous les opérateurs sur ce marché et bien peu ont des réponses. « Le marché est encore très peu structuré et il est difficile d’avoir des chiffres très précis, constate Olivier Jullien, pourtant sur place. D’aucuns s’inquiètent donc de cette croissance exponentielle et d’éventuels risques d’effondrement de ce marché. « Il n’est pas exclu que la croissance soit aujourd’hui tirée par les importateurs chinois qui ont pour objectif premier de gagner le plus rapidement possible des parts de marché. Ils veulent être les premiers à ouvrir des points de vente sur les territoires encore non couverts. Mais il est aujourd’hui très difficile d’évaluer si la croissance des importations est en phase avec celle de la consommation. Il n’existe pas de pannel de consommateurs qui permettrait de quantifier le volume de vin réellement consommé », avance Olivier Legrand.

Le marché chinois, bulle spéculative ou eldorado ?
Sur les 723 millions de Chinois en âge de consommer du vin, seuls 19 millions en consomment et ce chiffre tombe à 14,3 millions pour les consommateurs de vins importé. La moyenne de consommation serait de 5 à 6 l de vin par an. La marge de progression existe pour autant que l’économie chinoise poursuive sa croissance.

12/10/2010

Ce qui se prépare pour la semaine prochaine...


Les CCIV partent en vadrouille !!!!

Lundi 13 décembre

Matin :

- Maison Ginestet, Carignan de Bordeaux

o M Laurent Dupin, responsable relations publiques.

- Thème : Le négoce de la place de Bordeaux

- Liens : www.ginestet.fr

Après-midi :

- Comité Interprofessionnel du Vin de Bordeaux

o M Jean-Philippe Code, Responsable service économique.

- Thème : Organisation de la filière, données économiques

- Dégustation à l’école du vin

- Liens : www.bordeaux.com

Mardi 14 Décembre

Matin :

- Château Lynch-Bages, Pauillac.

o M Nicolas Labenne, Directeur Technique (choix techniques, gamme)

o Mme Barbara Migeat, Directrice Réceptif et oenotourisme (stratégie d’acteur, circuits, marchés, tourisme).

- Visite du village de Bages

- Liens : www.lynchbages.com ; www.villagedebages.com

Après-midi :

- Château Clarke (Listrac, Moulis, Haut-Médoc)

o M. Yann Buchwalter, Directeur,

o M. Francis Etourneaud, Directeur Médoc, Haut-Médoc, Listrac-Médoc (?)

- Liens : www.cver.fr

Mercredi 15 décembre

Matin :

- Château Pape Clément (B. Magrez), Pessac.

o M. Hateau (directeur) ou le maître de chais

- Thème : vinification rouge et blanc

- Liens : www.pape-clement.com

- Château Smith Haut Lafitte, Martillac

o M Xavier Feuillerat, adjoint aux relations publiques.

- Thème : Itinéraires techniques et oenotourisme à l’échelle de la propriété, activités Spa et hotellière (Caudalie), art et vins.

- Liens : www.smith-haut-lafitte.com ; www.caudalie.com ; www.sources-caudalie.com

- Château Villars (Saillans-Fronsac)

o M Thierry Gaudrie, propriétaire.

- Thème : Choix techniques et circuits de commercialisation, les métiers en un seul, Fronsac (rive droite) et la place de Bordeaux

- Liens : www.chateauvillars.com

Jeudi 16 décembre

- La Cave des Vignerons de Saumur. Site commercial

o M Nicolas Emereau, Coordinateur technique Groupe Alliance Loire.

- Thèmes :

o Technique blancs et rouges

o Approvisionnements

o contrôles qualités,

o structuration du groupement, système coopératif

o circuits de distribution.

- Liens : www.allianceloire.com ; www.cavedesaumur.com

- Accueil au Domaine de la Noblaie

o M Jérôme Billard, Propriétaire.

- Thème : Présentation des vignes, installations et dégustation (du sol jusqu’à la mise en vente)

- Liens : www.lanoblaie.fr

Vendredi 17 décembre

Matin :

- InterLoire, Interprofession.

o M Jean-Pierre Gouvazé, Directeur InterLoire Tours.

- Thèmes :

o Structuration du vignoble, vins de Loire

o organisation de la filière, nature des opérateurs, commercialisation, dégustation

- Liens : www.vinsvaldeloire.com

11/14/2010

A la découverte du Jura

Le Jura, une région si proche de la Bourgogne et pourtant très méconnue...
C'est par une belle journée ensoleillée que nous avons pu découvrir la beauté des paysages jurasiens mais aussi réaliser une très belle rencontre avec Madame Clairet, heureuse propriétaire du Domaine de la Tournelle à Arbois.

La famille Clairet crée en 1991 le Domaine de la Tournelle et décide à cette époque d'orienter le domaine sur une production à l'ancienne, dans le plus grand respect du produit. Le vignoble est donc conduit sans désherbant, sans insecticide et lors des récoltes manuelles le raisin est traité avec le plus grand soin afin de n'avoir aucun écoulement de jus avant pressurage.
N'allons pas associer cela à de la production bio! L'idée conductrice de ce couple de viticulteurs n'est pas de répondre au phénomène de mode du bio mais de réaliser un vin sans produit chimique, issu d'un travail quotidien dans la vigne afin de conserver un contrôle total de son développement et d'anticiper tout problème.


Au cours de notre dégustation nous avons pu saisir toute la particularité de ce domaine. Des vins naturels subtils, reflétant les spécificités de leurs terroirs respectifs, mais également des vins au travers desquels de nouvelles pistes sont explorées, en témoignent le Savagnin ouillé qui nous emmène très loin des idées reçues ou encore les Arbois rouges issus d'une macération carbonique qui leur confèrent un aspect pétillant et fruité hors du commun.

Vous l'aurez compris, le Domaine de la Tournelle se démarque par sa production qui rend parfaitement compte de ce qui anime la famille Clairet, donner aux vins du Jura une image jeune et atypique. Cela semble
porter ses fruits puisque cette petite structure familiale d'à peine 7 hectares exporte aux quatre coins du monde et fait face à une demande importante, souvent régulée par la volonté de conserver cette petite taille afin de garder un contrôle total de qualité.

Si l'envie de découvrir le Jura par le biais d'une visite au Domaine de la Tournelle sachez qu'un bar d'Hiver vous accueille tout au long de l'année ainsi qu'un bistrot situé dans le jardin à la belle saison afin de déguster la production du domaine accompagnée de produits gastronomiques locaux.

Domaine de la Tournelle
Evelyne et Pascal Clairet
5 petite place
39600 Arbois

Voyage au delà des frontières de la Bourgogne



La découverte semble être le maître mot de cette année de mastère. Partons donc à quelques heures de route de la Bourgogne, plus au sud, afin de découvrir un domaine familial connu des amateurs de rosé....




Etabli au pied du rocher de Roquebrune, le Domaine de Marchandise est une exploitation vinicole familiale de 40 hectares. En 1970, Fernand Chauvier achète un domaine au lieu-dit "Marchandise". Cette exploitation n'est alors qu'une petite ferme dotée d'une cuverie rudimentaire et de 15 hectares de vignes. Ses deux fils, Pierre et Robert, se lancent alors dans la production de vin.



En quête permanente d'amélioration, ils restructurent le vignoble en replantant des cépages nobles et en modernisant la cave. Préférant miser sur le développement du rosé puisque les terres du Domaine le favorisent, les Frères Chauvier choisissent néanmoins, de travailler les vins rosé et rouge."Il n'existe qu'une seule qualité, pas de cuvée spéciale. Nous vendons en direct aux particuliers et nous voulons que tout le monde ait le même vin dans sa bouteille. " Pierre Chauvier est sans cesse poussé par la passion du vin et ne voit en la renommée de son rosé qu'un encouragement à parfaire sa maîtrise.

S'épanouissant sous le soleil de la Provence, les vignes du Domaine de Marchandise puisent leur arôme d'un sol argilo-calcaire, atypique pour la région. Voici une brève présentation des deux vins du domaine:

ROSE 2009 AOC CÔTES DE PROVENCE Cépages : Tibouren, Grenache, Mourvèdre. Teinte Saumonée. Nez à dominante de pamplemousse, fraise et litchi. - Bouche ronde et charnue d'une grande longueur, aux arômes pêche de vigne et fleurs blanches.


ROUGE 2007 AOC CÔTES DE PROVENCE Cépages : Syrah, Grenache, Mourvèdre. Couleur intense. Nez fruits rouges et épices, enrichis par une note balsamique. Bouche dense et charnue, sur tanins intenses et veloutés, à la finalité fruits rouges.


En espérant avoir aiguisé votre curiosité au travers de la découverte de ce domaine confidentiel, à bientôt pour de nouvelles destinations!
Domaine de Marchandise
83520 Roquebrune/Argens





11/13/2010

France, 1er producteur mondial de vins


La France confirme son retour à la place de première productrice mondiale de vins.
France confirms its return as the world's leading producer of wines

Selon les statistique de l’OIV communiquées le 9 novembre, malgré une récolte plutôt faible, la France a confirmé son retour de 2009 à la position de première productrice mondiale de vin, avec 44,75 millions d’hectolitres, contre 42,585 pour l’Italie, qui a subi une baisse de 11% de sa production cette année (L'Italie occupait la première place du podium de la production mondiale en 2007 et 2008). L’Espagne est stable à 35 millions d’hectolitres. La production européenne (UE à 27) dans son ensemble est en baisse de 9%, en raison à la fois de la poursuite de l’arrachage (60 à 70 000 ha à l’hiver 2009-2010 après 94 000 ha à l’hiver 2008-2009) et des conditions climatiques de l’année.
According to statistics provided by the OIV (09/11/2010), despite a relatively low harvest, France has confirmed its return from 2009 to the position of world's leading producer of wine, with 44.75 million hectoliters, against 42.585 for the Italy, which suffered a 11% drop in production this year (Italy was N°1 in production in 2007 and 2008). Spain is stable at 35 million hectoliters. The European production (EU) is globally down by 9% due to both the continued pulling (60 to 70 000 ha in the winter of 2009-2010 after 94 000 ha to the winter 2008-2009) and climatic conditions of the year.

Comme la dernière production de l’hémisphère sud est également en repli (-9% aux Etats-Unis, -7% en Australie et au Chili, stabilité en Afrique du Sud), à l’exception de l’Argentine (+33%), la production mondiale totale devrait se situer entre 255 et 264 millions d’hl (contre 270 en 2009). Dans le même temps, la consommation n’a pas repris (estimée autour de 240 millions d’hl comme en 2009), et les excédents continuent à décroître (19 millions d’hl avant utilisations industrielles, contre 33 en 2009, et 58 en 2004 par exemple.)
As the last production in the southern hemisphere is also in decline (-9% in the U.S., -7% in Australia and Chile, stable in South Africa), with the exception of Argentina (+33% ), the total world production should be between 255 and 264 million hl (cons 270 in 2009). At the same time, the global consumption has not returned (estimated around 240 million hl as in 2009), and the surplus continues to decline (19 million hl prior industrial uses, as against 33 in 2009 and 58 in 2004, for example.)

Les Etats-Unis sont pour la troisième année le deuxième marché mondial du vin, devant l’Italie, mais toujours derrière la France, qui pourrait cependant être dépassée sous trois ans, selon le directeur de l’OIV.
The United States are for the 3rd year in the second world wine market, ahead of Italy, but still behind France, which could however be overcome in 3 years, according to the Director of the OIV.


Info du 10/11/2010 sur vitisphere.com (ici)

11/07/2010

Le Salon des Vignerons Indépendants de Bourgogne et du Jura 2010 à Dijon

Rendez vous au Salon des Vignerons indépendants pour la 5ème année ce dimanche 24 octobre en début d'après midi.

Un salon que nous avons trouvé intéressant avec une représentation de plus en plus remarquée des vignerons jurassiens!! C'est d'ailleurs par là qu'a commencée notre affaire, même si nous aurions dû faire l'inverse car il était du coup impossible de se débarrasser du sotolon dans nos verres...

L'accueil jurassien fût chaleureux avec un grand gaillard du Château de l'Etoile. Ce domaine pratique la "viticulture durable" qui les oblige à l'emploi de produits sélectionnés, à l'inspection hebdomadaire des vignes et au comptage des insectes !!! Cela leur permet de préserver leur vignoble, leur terroir et ainsi de faire des grands vins. Nous avons eu donc le plaisir de déguster un vin 100% Chardonnay avec un nez de poire, voir liqueur de poire très accentuée mais très frais. La dégustation s'est poursuivie avec un 100% Savagnin aussi aromatique que le 1er mais plus charnu, ça y est là on est dans le Jura!! Ensuite, bien sûr, nous avons dégusté le vin jaune (une merveille !) avec ses arômes de noix omniprésents, un moelleux intéressant mais qui ne convenait pas à tous les palais. Nous terminons en beauté avec le vin jaune, que dire... on aurait jamais du commencer par le stand jurassien.

Nous continuons dans un petit domaine chablisien, l'accueil est... moyen. Nous avons trouvés les vins très secs même si c'est leur caractérisique première mais avec peu de personnalité, on passe au suivant.

Très belle découverte de l'appellation Viré Clessé du Mâconnais, avec le Domaine Bonhomme André, où son propriétaire a sû nous faire une dégustation très complète sur l'appellation en toute simplicité. Nous avons terminé par un superbe vin moelleux vendanges tardives, récolté en novembre. Le domaine exporte 70% de ses vins. Le propriétaire serait ravi de nous rencontrer au domaine pour une plus large présentation.

Enfin le meilleur pour la fin, coup de coeur au Domaine Nudant, vigneron à Ladoix-Serrigny. Avec un accueil au premier abord hésitant mais finalement qui s'est révélé fort sympathique et instructif. Nous avons entamé une superbe dégustation allant crescendo. Leur vins sont représentatifs des joyaux de la Côte de Beaune . Avec une particularité, ils détiennent un monopole, l'Aloxe-Corton Clos de la Boulotte. Petit clin d'oeil à leur Ladoix 1er Cru les Gréchons à conseiller impérativement. Le propriétaire ainsi que sa collaboratrice nous proposent de pouvoir les rencontrer au domaine même.

Malheureusement l'impératif "économique" (eh oui, nous avons des examens !) a mis fin à notre passage. Dans l'ensemble, on ne peut pas dire que ce salon soit un gros salon (60 producteurs) mais l'esprit était intéressant car il y avait une représention assez homogène des appellations de la Bourgogne... et du Jura n'oublions pas!